Bien que cela paraisse incongru au premier abord, le milieu de la cryptomonnaie, bien qu’entièrement virtuel et décentralisé, a un impact bien réel sur notre environnement. On lui attribue en effet de nombreuses conséquences écologiques déraisonnables depuis plusieurs années. Toutefois, nombreux sont les utilisateurs de cryptomonnaies à soutenir que cela est très exagéré.

Bien qu’il soit difficile de savoir très exactement de quoi il en retourne, certains faisceaux d’indice tendent en tout cas à démontrer que les cryptomonnaies sont énergivores.

La crypto, pointée du doigt par les défenseurs de l’environnement

Du fait que miner des cryptomonnaies suppose une consommation en électricité très accrue, les centrales électriques sont de ce fait largement mises à contribution. Or, ces centrales électriques, pour beaucoup d’entre elles, nécessitent d’avoir recours à la combustion pour fonctionner, engendrant ainsi de considérables émissions de CO2.

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Ainsi, la Chine qui comptait le plus grand nombre de mineurs de cryptomonnaies en 2021, a décidé d’interdire le minage du fait que cela sollicitait trop ses infrastructures énergétiques. En effet, les centrales à charbon, très polluantes, devaient tourner à plein régime afin de fournir l’électricité nécessaire aux opérations de minage.

Aussi, bien que les utilisateurs de cryptomonnaies s’en défendent, la pérennité de leur système exige d’avoir recours à une quantité d’énergie considérable et donc, de polluer en conséquence.

La crypto est-elle nocive pour l’environnement ?

La cryptomonnaie, bien que souhaitable pour ce qu’elle a de pratique à mettre en avant, est potentiellement dommageable pour l’Homme et son environnement. Ainsi, l’émission de particules de CO2 depuis les centrales à charbon, en plus de contribuer au réchauffement climatique, a aussi une conséquence directe sur le mode de vie.

En Inde et en Chine, les centrales à charbon, alors qu’elles sont utilisées massivement, empoisonnent l’air ambiant au point de le rendre invivable. La cryptomonnaie n’est pas la seule en cause dans ce phénomène, celle-ci contribue à l’aggraver du fait de la consommation en énergie qu’elle engendre.

Les centrales n’ayant pas recours aux combustibles fossiles n’émettent pas de CO2 quant à elles, mais ne peuvent fournir l’énergie nécessaire à l’extraction de cryptomonnaies. Aussi, des développeurs de crypto, notamment au sein d’Ethereum, ont travaillé afin de ne plus nuire à l’environnement. Le problème posé par les cryptomonnaies n’est pas causée par leur existence, mais par leur minage. C’est sur ce point qu’ont alors travaillé de nombreux développeurs de cryptomonnaies.

 

Une crypto assurément moins polluante avec la preuve d’enjeu (Proof of Stake)

Le protocole Preuve de Travail (Proof of Work) nécessite une authentification transitant chez les mineurs de cryptomonnaies qui « cassent » les blocs pour attester de leur validité. C’est de ce fait que la cryptomonnaie est si polluante.

Cependant, un tout nouveau protocole appelé Preuve d’enjeu (Proof of Stake) a considérablement changé la donne. Les cryptomonnaies, pour se miner, n’ont plus besoin d’une myriade d’acteurs, mais simplement de quelques rares personnes désignées pour permettre aux cryptomonnaies de circuler.

De la sorte, en diminuant drastiquement le matériel informatique nécessaire pour l’authentification de la blockchain, le protocole à Preuve d’enjeu – qui a vocation à se populariser – déchargera un poids énergétique considérable de son activité. Sous peu, la crypto n’aura alors plus rien de polluante.