Donald Trump remet sur la table un vieux projet : la Loi Genius: le Genius Act. Son objectif ? Offrir un visa accéléré et une voie vers la citoyenneté aux étrangers diplômés dans les domaines jugés stratégiques pour les États-Unis. Mais en 2025, ces domaines incluent désormais… la blockchain.
La crypto enfin reconnue comme secteur d’avenir
IA, cybersécurité, robotique, mais aussi développement Web3 : la loi viserait les profils qui maîtrisent ces compétences clés. Pour le monde de la crypto, c’est une petite révolution. Les développeurs de smart contracts, les experts des protocoles décentralisés ou les chercheurs en cryptographie pourraient désormais rester aux États-Unis après leurs études, ou même y immigrer directement.
La Loi Genius, un visa pour les cerveaux du numérique
Avec cette loi, Trump envoie un message clair : les compétences liées à la blockchain sont désormais un enjeu stratégique national. Cela conforte les nombreuses universités américaines qui ont ouvert des formations crypto, mais aussi les bootcamps, MOOCs et parcours autodidactes.
Les étudiants étrangers, souvent parmi les meilleurs contributeurs open source, seraient ainsi invités à s’installer durablement aux États-Unis. Un changement radical par rapport aux politiques précédentes.
Quel impact pour l’écosystème crypto
Si elle est adoptée, la Loi Genius pourrait repositionner les États-Unis comme un pôle d’attraction majeur pour l’innovation blockchain. Cela aurait un impact direct sur les startups Web3, les incubateurs, et les projets DAO en quête de talents.
Vers une nouvelle géopolitique des talents Web3
L’enjeu dépasse la simple question migratoire. En facilitant l’installation des cerveaux de la blockchain, les États-Unis entament une course mondiale aux compétences numériques. Face à eux, le Canada, la Suisse ou les Émirats arabes unis devront adapter leurs propres politiques pour ne pas perdre l’attractivité gagnée ces dernières années.
Ce basculement pourrait aussi réorienter les flux éducatifs. Les étudiants spécialisés en crypto qui choisissaient jusqu’ici des destinations plus souples (Portugal, Estonie, Singapour) pourraient se tourner de nouveau vers les campus américains.
Qu’apporte la Loi Genius pour les autodidactes crypto ?
Un point reste flou : la Loi Genius se concentre-t-elle uniquement sur les diplômés traditionnels ? Or, dans l’univers Web3, les meilleurs talents ne sortent pas tous d’universités élitistes. Beaucoup sont formés en ligne, sur GitHub ou via des hackathons. Des amendements pourraient donc élargir le texte aux profils démontrant un haut niveau de contribution open source, même sans diplôme.
Une telle ouverture changerait radicalement les règles du jeu pour toute une génération de développeurs décentralisés.
Conclusion pour les passionnés de crypto-éducation
La Loi Genius n’est pas seulement une proposition politique. C’est un révélateur. Elle confirme que la blockchain est désormais reconnue comme un pilier de la puissance technologique américaine.
Voir aussi: Comprendre la DeSci (science décentralisée), un nouveau paradigme de la blockchain
Pour les apprenants, développeurs ou formateurs Web3, c’est une opportunité à suivre de très près. Car si ce texte passe, il redéfinira non seulement où l’on peut étudier la crypto, mais aussi où l’on pourra construire le Web de demain. Et cela renforcerait l’idée que l’éducation crypto est une véritable voie d’avenir.